Art – VHILS
Qui est-il ?
L’artiste portugais Alexandre Farto aka Vhils, interagit visuellement avec le milieu urbain, comme un artiste graffeur, depuis le début des années 2000.
Né en 1987 à Lisbonne et étudiant à la Saint Martins School de Londres, c’est en 2008 que Vhils est repéré lors du Cans Art Festival, une grande exposition organisée par le street-artist Bansky. En 2009, il fait sensation sur le Web avec une vidéo le montrant à l’oeuvre dans le cadre de son exposition solo, Scratching the surface, qui s’est tenue à la Galerie Lazarides de Londres. Sa technique de taille révolutionnaire, a été saluée comme une des approches les plus incontestablement fascinante de l’art créée dans les rues, cette dernière décennie.
Vhils est un expérimentaliste avide de nouveauté, il a développé son concept de vandalisme esthétique avec de nombreuses techniques : de la peinture, des pochoirs, des tailles murales, des explosions pyrotechniques, du modelage 3D, et de l’installation vidéos en musique, c’est ce qui lui a permis d’étendre les frontières de l’expression visuelle.
Que fait-il ?
Lorsqu’il travaille en extérieur, il se sert de papier, de collages, de métal, de peinture, d’acide ou de javel qu’il confronte aux différentes surfaces murales pour en faire ressortir les différentes couches. C’est en creusant ces portraits ombragés qu’il dévoile l’évolution des bâtiments qu’il prend pour cible. A l’instar d’un tronc d’arbre et de ses cercles, l’histoire de la bâtisse est inscrite dans ses murs par ses couches successives de peintures et de plâtre. Une manière poétique de rendre hommage et de donner une âme à ces murs que nous avons habité et abandonnés en leur donnant un visage figé
La forme saisissante de poésie visuelle de son oeuvre, présentée dans le monde entier tant en intérieur qu’en extérieur, a été décrite comme brutale et complexe, mais elle est pourtant imprégnée d’une simplicité qui parle d’émotions humaines. Il propose une réflexion sur l’identité, sur la vie dans des sociétés urbaines contemporaines et leurs environnements saturés. Il explore des thèmes comme la lutte entre les aspirations de l’individu et les demandes de vie quotidienne, mais aussi l’érosion d’unicité culturelle face au modèle dominant de mondialisation et la réalité de plus en plus uniforme qu’elle a imposée dans le monde entier.
Détruire pour créer, telle est l’essence de cette démarche qui se différencie des autres car le street art à pour définition d’être éphémère.
#VHILS
Découvrez ses Oeuvres de rue à travers le monde…
…Et aussi le reste de son travail. (Papier, bois, métal, polystyrène…).